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Plus de 400 anciens employés des Bureaux électoraux communaux (BEC) et départementaux (BED) menacent de perturber le processus référendaire en Haïti. Ils réclament le paiement de 20 mois d’arriérés de salaire. Bien qu’écartés par le Conseil électoral provisoire (CEP), ces ex-agents affirment toujours détenir du matériel appartenant à l’institution. Ils appellent les autorités à intervenir rapidement pour éviter une nouvelle crise.
Lors d’une conférence de presse tenue ce jeudi 10 juillet, ces anciens membres du personnel électoral ont dénoncé ce qu’ils considèrent comme une injustice prolongée. « Cela fait vingt mois que nous n’avons reçu aucun paiement de la part du CEP », ont-ils affirmé, menaçant d’empêcher la tenue du référendum constitutionnel si rien n’est fait.
Alors que le CEP, sous la direction de Patrick Saint-Hilaire, vient de présenter 65 nouveaux membres recrutés dans les dix départements du pays « en toute transparence », les anciens employés dénoncent un traitement discriminatoire et un abandon total. « Nous avons servi cette institution. Nous avons des familles à nourrir. Voilà comment on nous traite », a déploré l’un d’eux.
Selon leurs déclarations, ces ex-employés détiendraient encore du matériel du CEP, dont des téléphones portables, des ordinateurs et des motocyclettes , ce qu’ils présentent comme la preuve qu’ils n’ont jamais été officiellement révoqués.
Ils exhortent les autorités à faire preuve de responsabilité pour désamorcer la tension. « Ce que nous demandons, c’est notre dû. Si rien n’est fait, nous allons nous mobiliser pour bloquer le référendum », ont-ils averti.
Face à cette menace, l’opinion publique attend une réaction rapide du gouvernement et du CEP pour éviter une nouvelle crise institutionnelle dans un contexte déjà fragile.