Coup d’arrêt pour les Lyonnaises, Nazon fait ses débuts en Turquie

La liste des médias victimes de l’insécurité croissante ne cesse de s’allonger. Dans la nuit de samedi à dimanche 16 mars, des assaillants ont attaqué, pillé puis incendié les locaux de la télévision Pluriel, situés à Delmas 19. Cette attaque porte à quatre le nombre de médias touchés par la violence des gangs.
Après le quotidien Le Nouvelliste, Radio Caraïbes et Radio Mélodie FM, c’est au tour de Télévision Pluriel, propriété de Mme Marie Lucie Bohomme, de subir la brutalité des criminels ce week-end. Les gangs intensifient ainsi leurs attaques contre les médias, menaçant davantage la liberté de la presse en Haïti dans un contexte de crise profonde.
Ces attaques ne sont pas isolées. Jimmy Cerisier, alias Barbecue, porte-parole de la coalition criminelle, avait récemment proféré des menaces explicites contre plusieurs journalistes, dont Guerrier Dieussel et Johny Ferdinand, dans une vidéo largement diffusée.
Au-delà des pertes matérielles, estimées à plusieurs milliers de dollars américains, ces agressions risquent de mettre plusieurs jeunes professionnels de la presse dans une situation de chômage forcé.
Malgré la mise en place d’une task force, les assaillants poursuivent leur avancée dans des zones stratégiques de la capitale. De nombreuses familles et entreprises, tant publiques que privées, sont contraintes de fuir leurs domiciles. Des quartiers comme la rue Cameau, Lafleur Duchêne et l’avenue Christophe sont désormais sous leur contrôle, plongeant des centaines de familles dans le désarroi.