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L’avenir du Conseil présidentiel de transition (CPT) est de plus en plus incertain. Trois signataires de l’accord du 3 avril interpellent la CARICOM pour une reconfiguration de cette structure, espérant ainsi sauver la transition.
Le divorce entre le CPT et certaines parties prenantes de l’accord, notamment les représentants de l’Accord du 21 décembre, le Collectif des partis politiques du 30 janvier et EDE, semble désormais consommé. Huit mois après la mise en place du CPT, dont la mission principale est d’organiser les élections générales, ces acteurs ont adressé une correspondance à la CARICOM pour réclamer sa reconfiguration.
Selon les instigateurs de cette démarche, l’objectif est de sauver une transition qu’ils jugent compromise, alors que le pays s’enfonce dans une crise sans précédent. Malgré le déploiement de la force multinationale de soutien à la sécurité depuis plusieurs mois, le CPT n’a pas réussi à enrayer la violence des gangs ni à reprendre le contrôle des principaux axes routiers, toujours sous l’emprise de criminels qui imposent des droits de passage exorbitants aux chauffeurs.
Dès sa création, le CPT a été l’objet de vives contestations. Aujourd’hui, huit mois après son installation, il est perçu comme un échec, notamment dans sa mission prioritaire de restaurer la sécurité. Pire encore, cette structure censée apporter des solutions semble générer de nouveaux problèmes. Le scandale de sollicitation de 100 millions de gourdes à l’ancien président du Conseil d’administration de la Banque Nationale de Crédit (BNC), Raoul Pascal Pierre Louis, impliquant trois conseillers-présidents, en est l’exemple le plus frappant.
Les critiques se concentrent particulièrement sur Lesly Voltaire, représentant du parti Fanmi Lavalas au sein du CPT. Les signataires de la correspondance adressée à la CARICOM l’accusent de soutenir les trois conseillers incriminés dans ce scandale de corruption. Ils estiment que Voltaire cherche à consolider son pouvoir et à favoriser ses alliés politiques, au mépris des principes établis par l’accord du 3 avril.
Malgré cette demande formelle de refonte, la CARICOM reste prudente. Selon une source proche citée par le Miami Herald, les dirigeants de l’organisme régional n’envisagent pas d’intervenir directement pour trancher, laissant planer des incertitudes sur l’avenir politique d’Haïti et de la transition.