
Édito : Un an déjà. Un an de mensonges, de compromissions et de lâcheté politique. L’Accord du 3 avril 2024, présenté comme le début d’une nouvelle ère, n’aura été qu’un vaste cirque orchestré par une poignée d’incapables avides de pouvoir, prêts à tout pour se gaver sur le dos d’un peuple en souffrance.
Un plan machiavélique
Vendu comme une « solution de transition », cet accord n’aura été qu’une supercherie, un putsch légaliste déguisé en consensus national. Les partis politiques, bernés comme des amateurs, ont vite compris qu’ils avaient simplement servi de caution morale à un groupe d’opportunistes. Le Conseil présidentiel de transition (CPT) s’est avéré être une coquille vide, un club de parasites trop occupés à sécuriser leurs privilèges pour se soucier du pays.
Pire encore, cet accord fantôme n’a jamais été publié dans Le Moniteur, preuve ultime de son illégitimité. Même l’administration en place n’a pas jugé utile de lui donner un semblant d’existence légale.
Des traîtres en costume, un peuple en enfer
Pendant que ces imposteurs paradent en cortège blindé, que leurs costumes hors de prix brillent sous les projecteurs des réunions inutiles, Haïti crève. Les gangs contrôlent la capitale, l’insécurité a explosé, et plus d’un million de déplacés fuient un pays livré aux criminels.
Les partis politiques ayant soutenu ce fiasco abandonnent un à un le navire en perdition, ne laissant que PITIT DESSALINES et quelques vestiges de FANMI LAVALAS pour défendre l’indéfendable. Mais la réalité est implacable : ces politiciens n’ont ni honneur ni honte.
Un an d’incompétence : le crime est signé
On nous promettait des élections. Nous avons eu des massacres. On nous parlait de stabilité. Nous avons eu l’anarchie. Un an après, ce qui devait être un gouvernement de transition est devenu un comité de pillage organisé.
L’accord du 3 avril n’est pas une erreur, c’est une trahison. Une année de foutaises, d’excuses ridicules et de petits arrangements entre amis, pendant que le peuple agonise dans l’indifférence de ces rats de bureau.
L’heure a sonné !
Il est crucial que les dirigeants prennent enfin conscience de l’urgence de la situation et assument leurs responsabilités. Haïti mérite des actions concrètes et des décisions qui placent l’intérêt du peuple avant toute autre considération.