Alors que le ministère de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle (MENFP) se félicite des efforts accomplis pour une rentrée scolaire réussie, plus de 3 000 écoles restent fermées dans deux départements du pays à cause de l’insécurité, représentant plus de 16 % des infrastructures scolaires nationales.
L’aggravation de la violence impacte gravement le système éducatif, particulièrement dans les départements de l’Ouest et de l’Artibonite, où les gangs les plus influents du pays sévissent. Selon un rapport d’Ayibopost, à l’approche de la fin du premier trimestre, plus de 3 000 écoles – publiques et privées – ont dû fermer leurs portes, privant des milliers d’enfants de leur droit à l’éducation. Ces établissements représentent 31,65 % des infrastructures scolaires dans les deux départements affectés.
La majorité de ces établissements fermés sont des écoles privées, mais aussi des lycées et des écoles nationales dans les quartiers populaires contrôlés.