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Les partis politiques RED et Pitit Dessalines ont réitéré leur appui à leurs représentants au sein du Conseil Présidentiel de Transition (CPT), tout en dénonçant l’enquête menée par l’Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC) dans l’affaire de sollicitation de pots-de-vin concernant la reconduction de Raoul Pascal Pierre Louis à la tête du Conseil d’administration de la Banque Nationale de Crédit (BNC).
À la suite de son enquête, l’ULCC a recommandé l’ouverture d’une action publique contre les conseillers Smith Augustin, Emmanuel Vertilaire, et Gerald Gilles, ainsi que deux autres individus. Ils sont accusés d’avoir réclamé un pot-de-vin de 100 millions de gourdes pour permettre la reconduction de Raoul Pascal Pierre Louis à la direction de la BNC.
Cependant, ces conclusions semblent insuffisantes pour convaincre Jean-Charles Moïse, secrétaire général de Pitit Dessalines, et Renald Lubérice, porte-parole de la plate-forme RED, de retirer leurs représentants Smith Augustin et Emmanuel Vertilaire. Ils critiquent les incohérences dans le rapport de l’ULCC, qualifiant l’enquête de « vide » et de « politique », malgré la mise en évidence de dépenses excessives et des conditions favorables dans l’octroi des crédits aux conseillers présidentiels.
« Le rapport de l’ULCC ne vise qu’à discréditer le CPT sans apporter de preuves solides », ont déclaré Jean-Charles Moïse et Renald Lubérice dans une note publiée le mercredi 3 octobre, quelques heures après la diffusion du rapport. Ils rappellent que les accusations de Raoul Pascal Pierre-Louis concernaient une sollicitation de 100 millions de gourdes et non l’octroi de cartes de crédit.
« Nous continuerons de soutenir nos représentants au CPT tant que l’ULCC ne fournira pas de preuves irréfutables », ont-ils ajouté.
Lesly Voltaire, représentant de Fanmi Lavalas, qui avait annoncé des mesures coercitives au CPT dès la publication du rapport, ne s’est toujours pas exprimé. Quant au président du CPT, Edgar Leblanc fils, il demeure silencieux sur la question.