Le président dominicain et des dirigeants politiques se réunissent autour de la crise haïtienne
Les officiers kényans de la mission multinationale d’appui à la sécurité, dont l’arrivée sur le sol haïtien avait été vivement recommandée par la communauté internationale, ont officiellement débarqué à Port-au-Prince ce mardi 25 juin. Un premier contingent de 400 officiers a pris pied sur le sol haïtien.
Les kényans sont désormais présents sur notre territoire. En effet, cela ne relève plus de simples spéculations. Un premier contingent de 400 officiers est arrivé ce mardi en Haïti afin d’apporter leur soutien aux forces de sécurité nationales dans le rétablissement de la sécurité.
Le Kenya, qui dirige cette opération internationale, a proposé de déployer mille policiers, tandis que d’autres pays tels que le Bénin, les Bahamas, le Bangladesh, la Barbade, la Jamaïque et le Tchad, entre autres, devront également déployer des officiers pour compléter l’effectif de 2500 membres prévu pour la mission.
Ainsi, après l’arrivée du premier groupe de 400 soldats kényans, d’autres soldats de divers pays vont suivre rapidement pour stabiliser Haïti. Leur principale base a été érigée près de l’aéroport, financée et soutenue techniquement par les États-Unis, principal acteur de la mission.
Cette mission multinationale de soutien à la sécurité a été approuvée par une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU en octobre dernier afin d’accompagner la police nationale dans la résolution de la crise sécuritaire.
Cependant, le déploiement a été confronté à des recours en justice dans un pays d’Afrique de l’Est. Un tribunal à Nairobi s’est opposé à l’initiative en évoquant des modalités constitutionnelles, mais le gouvernement semble avoir finalement eu gain de cause pour effectuer ce déploiement.
Depuis de nombreuses années, Haïti est confronté à une crise généralisée sans précédent. Les autorités du pays ont lancé un appel à l’aide afin de mettre un terme à cette situation et d’éviter à la nation de sombrer davantage dans un chaos interminable.
Cependant, la question demeure : quels résultats concrets peut-on attendre de cette force ?
BJ