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Depuis le début de l’année, environ 1 885 personnes ont été victimes, selon le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’Homme, Volker Türk. Ce dernier appelle à des mesures concrètes et décisives pour remédier à cette situation insupportable.
L’année 2024 débute dans un climat sécuritaire des plus préoccupants. Selon le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme, 1 193 personnes ont été victimes d’homicides intentionnels et 692 blessées depuis le début de l’année, en dépit des mesures sécuritaires annoncées par l’exécutif.
En conséquence, le haut responsable onusien a exhorté à un déploiement immédiat de la Mission internationale de soutien à la Police nationale d’Haïti, exigeant des mesures concrètes et résolues pour enrayer le fléau de l’insécurité. Il a souligné que la situation actuelle en Haïti était devenue intenable.
Le diplomate autrichien a par ailleurs désigné l’évasion récente de détenus comme une menace majeure pour la sécurité nationale. « Plus de 4 500 détenus se seraient échappés, dont des membres influents de gangs criminels et des individus appréhendés dans l’enquête sur l’assassinat du président Jovenel Moïse », a-t-il précisé. Cet événement survient alors que les gangs coordonnent leurs actions à l’encontre des institutions étatiques, avec pour objectif avéré de renverser le gouvernement.
« La situation actuelle est intenable pour le peuple haïtien », a affirmé le Haut-Commissaire. « Depuis le début de l’année, 1 193 personnes ont été tuées et 692 blessées en raison des violences perpétrées par les gangs, des chiffres alarmants », a-t-il ajouté.
« La réalité impose qu’il n’existe actuellement aucune autre option pour protéger les vies humaines », a conclu le Haut-Commissaire. « Le temps presse », a souligné le communiqué.