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Les autorités dominicaines ont refusé, ce mardi 5 mars, à l’avion privé transportant le Premier ministre Ariel Henry d’atterrir sur le sol dominicain, sans fournir de raison.
Alors qu’il devait rentrer au pays après son voyage au Kenya, le Premier ministre Ariel Henry, largement contesté, n’a pas pu regagner Port-au-Prince en raison d’une vague de violence ayant entraîné le pillage et la fermeture de plusieurs institutions étatiques, notamment l’aéroport international Toussaint Louverture.
Suite à l’annulation d’un vol commercial à destination de Port-au-Prince, l’avion privé affrété par le Premier ministre s’est vu refuser l’autorisation d’atterrir sur le tarmac d’un aéroport de la République dominicaine par les autorités dominicaines.
Malgré les interventions de la Ministre de la Justice et de la Communication, Emmelie Prophète Milcé, l’État dominicain n’a fourni aucune justification officielle de cette décision, selon les informations rapportées par la radio Métropole, qui cite un journal dominicain.
Cet avion, en provenance de l’aéroport de Teterboro, dans le New Jersey aux États-Unis, a dû faire demi-tour. Selon les mêmes sources, il s’est finalement posé à l’aéroport Luis Muñoz Marín. Aucune déclaration officielle n’a encore été faite par le gouvernement.
Les événements se sont déclenchés après l’annonce du Premier ministre Ariel Henry fixant la date des élections générales au plus tard au 25 août 2024. Peu de jours plus tard, les deux prisons civiles les plus importantes du pays ont été attaquées, entraînant l’évasion de plus de 4 000 détenus.
Plusieurs membres du gouvernement sont actuellement absents du territoire national. Outre le Premier ministre, Ariel Henry, le ministre de la Justice et de la Sécurité publique ainsi que le ministre de la Communication sont également hors du pays.