Fermeture du bar Typsie’s au Cap-Haitien : le CG Durand Charles Édouard apporte des précisions

Eric William Stromayer, chargé d’affaires intérimaire des États-Unis en Haïti, a été déclaré persona non grata par l’ancien sénateur du Nord, Moïse Jean Charles, lors d’une déclaration effectuée près de l’ambassade des États-Unis à Port-au-Prince, le dimanche 18 février 2024.
Suite à l’invitation du dirigeant du parti politique Pitit Desalin, Moïse Jean-Charles, un grand nombre de personnes ont foulé le macadam de la capitale afin de réclamer la démission du gouvernement de transition.
En clôture de cette nouvelle journée de mobilisation, qui a abouti aux abords de l’ambassade des États-Unis, l’ancien maire de la Commune de Milot dans le département du Nord, Moïse Jean Charles, a proclamé qu’Eric Stromayer est persona non grata et a exigé du chargé d’affaires de cesser toute ingérence dans les affaires du pays.
Le diplomate américain n’est pas le seul à être ciblé par l’ancien candidat présidentiel malheureux, qui exprime sa volonté de s’attaquer aux dirigeants actuels plus de 30 mois après. Il émet également des menaces à l’encontre de tous les membres du gouvernement de transition, incitant la population à manifester devant leurs résidences privées, sous prétexte de leur solidarité envers le Premier ministre Ariel Henri malgré l’absence de résultats tangibles.
« Nous avons l’intention de planifier de grands rassemblements devant les domiciles du Premier ministre ainsi que du Bureau Intégré des Nations Unies en Haïti (BINUH), afin de demander à la communauté internationale de se dissocier du Premier ministre Ariel Henri. Nous prévoyons également des actions devant les résidences de tous les ministres », a déclaré Moïse Jean-Charle, réaffirmant sa détermination à renverser ce gouvernement malgré le soutien solide de la communauté internationale, en particulier des États-Unis.
Eric Stromayer, défenseur du déploiement de la Force multinationale en Haïti pour combattre les gangs, a souligné l’importance pour le pays d’éviter une nouvelle période de transition et a appelé les acteurs politiques à se concentrer sur les élections. Cette déclaration, perçue comme une forme d’ingérence, a suscité l’irritation de plusieurs leaders politiques haïtiens, notamment l’ancien sénateur Moïse Jean Charles, qui a exprimé son mécontentement de manière véhémente.
Hier dimanche, en plus des manifestations à Port-au-Prince, d’autres villes du pays ont également été le théâtre de mouvements de mobilisation pour exiger la démission du gouvernement de transition dirigé par le Dr Ariel Henri. Ce dernier s’était engagé à quitter le poste de Premier ministre après l’organisation des prochaines élections générales, mais aucune date n’a encore été fixée malgré plus de 30 mois au pouvoir.