Audit réclamé : Augustin Antoine cible neuf entités sous la loupe du CSC/CA
Le Premier ministre Ariel Henry dans le cadre d’une conférence bilan tenue cette semaine suite à sa participation au premier sommet Canada-CARICOM à Ottawa et au symposium sur le développement et la migration au Mexique, a informé que plusieurs pays sont restés fidèles à leur engagement d’intégrer la mission multinationale.
Sous le leadership du Kenya, une mission multinationale d’appui à la sécurité est attendue en Haïti après l’adoption d’une résolution autorisant le déploiement de bottes étrangères sur le territoire haïtien. À cet effet, plusieurs pays ont déjà manifesté leur volonté de faire partie de la mission et le chef du gouvernement a confirmé l’engagement de ces pays à intégrer la mission.
« Plusieurs pays ont réitéré leur volonté de participer à la mission multinationale sous la direction du Kenya », a indiqué le locataire de la Primature.
Le docteur Ariel Henry a fait savoir que la cheffe du BINUH qui a également pris part au sommet Canada-Caricom, a plaidé en faveur de la participation de tous les pays.
« La représentante du secrétaire général des Nations-Unies a montré la nécessité pour que tous les pays contribuent à la mission multinationale d’appui à la sécurité et voler du même coup au secours d’Haïti », a rapporté le chef du gouvernement.
Cette mission, selon le Premier ministre, aura pour tâche d’épauler la Police Nationale d’Haïti dans sa lutte contre le grand banditisme afin d’établir un climat favorable à la réalisation d’élections dans le pays en vue de renouveler le personnel politique.
Le docteur Ariel Henry a souligné que les participants au sommet ont dit souhaiter que les acteurs haïtiens parviennent à mettre de côté leurs divergences en vue d’aboutir à un consensus pour lancer la machine électorale.
« Le président Kényan a donné la garantie que son pays assurera les rênes de la mission multinationale qui sera prochainement déployée dans le pays », a assuré le titulaire de la Primature.
Toutefois, aucune date n’a encore été communiquée pour le déploiement de ces soldats. Le Kenya qui doit prendre les rênes de cette mission doit attendre pour déployer ses troupes car la justice kényane a suspendu le déploiement de soldats kényans à l’étranger jusqu’au 9 novembre.