Se référant aux dispositions de l’accord du 21 décembre 2021, les dirigeants du Parti politique les Engagés pour le Développement «EDE» ont fixé la date de départ du Premier ministre Ariel Henry dans une lettre adressée aux dirigeants de la CARICOM et du BINUH. Ils invitent les acteurs de ces structures à prendre note de cette échéance.
Le parti de l’ancien Premier ministre et ministre des Affaires étrangères, Claude Joseph, estime que le Dr Ariel Henry doit quitter ses fonctions le 7 février 2024, conformément à l’article 20 de l’accord du 21 décembre, signé par le Premier ministre et des représentants de plusieurs dirigeants politiques, lequel a été publié le 3 février dernier dans le journal officiel du pays «LE MONITEUR».
«La transition dirigée par le PM Ariel Henry prendra fin le 7 février 2024. Une fois cette échéance atteinte, le chef du gouvernement n’aura d’autre choix que de remettre le pouvoir, car il est obligé de respecter cet accord qui lui a permis de rester au pouvoir en violation de la Constitution», a écrit la Secrétaire Général du parti EDE, Sterline Civil, dans la correspondance.
Cet article traite de la durée de la transition et indique que les signataires du consensus conviennent que la période de transition englobera les nouvelles élections générales qui auront lieu en 2023, et l’entrée en fonction d’un gouvernement nouvellement élu le 7 février 2024, a précisé la dirigeante du parti. Madame Civil rappelle aux groupes des éminentes personnalités de la CARICOM que cet accord a été signé par le Premier ministre Ariel Henry.
La publication dans le journal officiel du pays rend cet accord obligatoire à l’égard de l’ensemble de ses signataires, soutient le parti politique EDE. Ils encouragent le groupe des éminentes personnalités à tenir compte de cet élément important au bas duquel le PM a apposé sa signature.
Par conséquent, cette structure politique demande aux membres du groupe de prendre acte de la fin obligatoire de la transition dirigée par le PM Ariel Henry en date du 7 février 2024.
Pour finir, EDE a réitéré son appel à la démission du PM Ariel Henry et de son gouvernement, proposant la mise en place d’un gouvernement d’union nationale capable de créer toutes les conditions nécessaires à l’organisation des élections générales, permettant ainsi au pays de reprendre le chemin de la démocratie.