Fuyant la violence des gangs, plus de 150 familles se sont réfugiées, à présent, au Lycée Jean-Marie Vincent après avoir été chassées devant l’ambassade américaine en début de semaine. Ces déplacés ont reçu l’aide de plusieurs entités dont la Mairie de Tabarre et FAES, informent les autorités.
Les violences armées perpétrées par les groupes surarmés dans la commune de Tabarre ont contraint des centaines de familles à se réfugier devant les locaux de l’ambassade américaine, avant d’être chassées par les agents des forces de l’ordre.
Actuellement, plus de 152 familles ont été recensées par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) et ont bénéficié de l’assistance des agents municipaux et des responsables de la Protection civile de la commune au lycée Jean-Marie Vincent de Carradeux.
Ces rescapés de la violence armée viennent principalement des quartiers Dumornay, Lakou New York, Toutye, Tapage, Kolofe et des zones environnantes. Ces zones ont subi des attaques des civils armés le week end écoulé.
Ces victimes lancent un appel aux autorités compétentes pour rétablir l’ordre et la sécurité dans ces zones afin de pouvoir retourner chez elles. Plusieurs organisations leur viennent en aide dont le Fonds d’Assistance Économique et Sociale (FAES). Ainsi, des matelas, des couvre-lits et 200 kits ont été distribués, selon cet organisme gouvernemental.
Depuis le début de l’année, des milliers de personnes ont été contraintes de fuir leur domicile dans plusieurs quartiers gangrenés par la violence des gangs notamment dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince sous le regard passif des autorités.