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La démission de Steven Benoit en tant que premier ministre désigné par les membres signataires de l’accord Montana montre que toute personne qui assure une fonction dans le pays doit s’attacher aux intérêts de la communauté et non pas à la position qu’elle occupe estime le président du bureau du Conseil National de Transition James Beltis, lors d’une vue interview exclusive accordée à Ted’actu le 31 janvier 2023.
« Dans le cadre des démarches de l’accord de Montana, certains groupes politiques et de la société civile prétextent que nous avons déjà notre président et notre premier ministre. Ce qui pour eux représentent un blocage, les empêchant d’intégrer le consensus national. Nous rencontrons ce problème depuis longtemps et c’est ce qui explique la décision de Steven Benoit » a expliqué Beltis.
En effet, une année après avoir été désigné premier ministre avec 26 voix contre 14 en faveur de son adversaire Jean Hénold Buteau, Steven Iverson Benoit dit vouloir, par sa décision de démissionner, faciliter les démarches des membres signataires de l’accord Montana à parvenir à un consensus.
« Force est de constater qu’un an après, la situation s’est empirée et tout porte à croire que les conditions ne vont pas s’améliorer sans un consensus très large de toutes les instances influentes de la société. » a déclaré Benoît qui n’a jamais pu être installé au poste de premier ministre depuis sa désignation.
Selon Beltis, L’ancien Sénateur a fait un choix personnel, de par sa lecture de la situation. En ce qui a trait au président désigné par les signataires, Fritz Alphonse Jean, à l’instar de Steven Benoit, lui seul peut décider de démissionner.
D’autre part si « au niveau de Montana on se rend compte que son départ pourrait permettre de dégeler la crise, on pourrait opter pour sa démission. Mais nous n’en sommes pas là » a précisé le président du CNT, confiant que certaines structures sont très récalcitrantes ou préfèrent suivre les directives de l’international, comme c’est le cas du premier ministre Ariel Henry précise-t-il.
« Ariel Henry ne peut pas être incontournable dans le cadre des dialogues comme le veut l’international. De plus, le premier ministre ne peut pas convoquer un peuple à participer aux élections. On ne va jamais permettre qu’il y ait un tel antécédent, qui est contraire à la constitution pour le plaisir des blancs » a affirmé Beltis en se référant à l’accord du 21 décembre du premier ministre Ariel Henry qui a mené à la création du Haut Conseil de transition dont les 3 membres doivent être installés en début de la semaine prochaine pour entre autres travailler à l’organisation des élections.
Dans un tweet publié sur son compte, l’ancien sénateur Steven Benoit, tout en faisant savoir qu’il compte toujours adhérer à l’accord Montana en tant que membre a également invité le premier ministre Ariel Henry à suivre son exemple.
« Le pays entier doit demander à Ariel Henry d’en faire de même afin que le pays puisse souffler » a-t-il twitter.
Entre-temps , la réponse du président du CNT à la lettre annonçant la décision de Steven Benoit de démissionner n’est pas encore parvenue à ce dernier, elle sera rendue publique du 31 au 1 er février 2023, a fait savoir James Beltis .