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La Floride et 19 autres États américains ont déposé ce mardi 24 janvier une plainte par devant un tribunal fédéral du Texas contre le département de sécurité intérieure (Homeland Security) pour protester le nouveau programme d’immigration humanitaire de l’administration Biden en faveur d’Haïti, du Venezuela, de Cuba et de Nicaragua.
Selon les dirigeants de ces États, ce programme de migration du Président Biden est un excès du pouvoir exécutif et une violation de la loi fédérale en matière d’immigration.
C’est en effet, les dirigeants de 20 États américains qui s’insurgent contre la nouvelle politique migratoire du Président américain Joe Biden permettant aux ressortissants Haïtiens, Cubains, Vénézuéliens et Nicaraguayens d’immigrer aux Etats-Unis pour une période allant jusqu’à deux ans. Selon ces dirigeants, cette décision est un excès du pouvoir exécutif violant l’intérêt souverain des États.
Dans cette plainte déposée mardi par devant le tribunal fédéral, les Etats plaignants estiment qu’à travers cette décision, le Département de Sécurité intérieure a contourné le Congrès et les lois américaines en matière d’immigration en instaurant un visa de facto, sans l’aval du pouvoir législatif.
Plus loin la plainte stipule que cette vague migratoire portera atteinte au bon fonctionnement des Etats, en affectant leurs ressources économiques, leurs infrastructures, ils y voient même une menace pour le bien être de leur population respective.
Les États plaignants soutiennent que le Département de Sécurité Intérieur outrepasse les limites de la loi fédérale en matière d’immigration humanitaire en permettant à des milliers de migrants de fouler le sol américain. Pour ces États, l’accueil de ces migrants sera une lourde charge pour les États qui vont utiliser leurs ressources et dépasser des millions de dollars dans l’éducation, la santé et d’autres services publics pour ces immigrants.
D’après le procureur général de la Floride, Ashley Moody, le programme humanitaire ne pourra résoudre la crise migratoire existant à la frontière américano-mexicaine. D’une part c’est une crise créée par l’administration Biden elle-même, d’autre part des migrants Cubains et Haïtiens continuent d’arriver illégalement en Floride.
Ce programme, selon le procureur, ne permet qu’à des milliers de personnes en provenance d’Haïti, de Cuba, du Venezuela et du Nicaragua d’entrer illégalement aux Etats-Unis sans passer par les frontières.
De son côté le département de la Sécurité intérieure a soutenu que le programme est un moyen pour l’administration de réduire l’immigration irrégulière provenant de ces quatre (4) pays, et surtout il est conçu pour dissuader les migrants à emprunter des voies dangereuses comme le détroit de Floride, Le Darien, le territoire dangereux des frontières du Panama et de la Colombie.
Beaucoup d’haïtiens ont reçu cette nouvelle comme une douche froide, qui risque d’anéantir leur espoir de vivre le fin rêve américain, car depuis l’annonce de cette nouvelle solution migratoire intitulée “Humanitarian Parole” en faveur d’Haïti, Plusieurs haïtiens se ruent vers les différents bureaux de l’immigration, de la DGI et de l’ONI pour se procurer de documents d’identités.
Soulignons que 18 des États plaintifs sont dirigés par des gouverneurs Républicains, le Kansas et le Kentucky sont les deux seuls États Démocrates de la liste.
Les États signataires sont : le Texas, l’Alabama, l’Alaska, l’Arkansas, la Floride, l’Idaho, l’Iowa, le Kansas, le Kentucky, la Louisiane, le Mississippi, le Missouri, le Montana, le Nebraska, l’Ohio, la Caroline du Sud, le Tennessee, l’Utah, la Virginie et le Wyoming.
Pour l’instant, malgré l’action de ces 20 Etats, le programme d’immigration humanitaire de l’administration américaine se poursuit, en attendant que la justice américaine statue sur la plainte déposée par ces 20 États, la procédure peut être très longue et peut aller jusqu’à la Cour Suprême des Etats-Unis.