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Indemnités de fin de mandat au CPT : le RNDDH parle de centaines de milliers de dollars
Le Réseau national de défense des droits humains (RNDDH) affirme que des conseillers présidentiels envisageraient de s’octroyer des indemnités de fin de mandat comprises entre 500 000 et 600 000 dollars américains. Face à ces révélations, le Conseil présidentiel de transition (CPT) a publié, le 26 décembre 2025, une note de démenti formel, rejetant catégoriquement ces accusations et dénonçant ce qu’il qualifie de campagne de désinformation.
Ces révélations ont été faites par le directeur exécutif du RNDDH, Pierre Espérance. Selon lui, des informations jugées crédibles et détenues par l’organisation indiquent que des membres du Conseil présidentiel de transition chercheraient à obtenir des indemnités substantielles à l’approche de la fin de leur mandat. Les montants évoqués suscitent de vives inquiétudes dans un contexte marqué par une grave crise économique et sociale.
Pour le RNDDH, ces informations soulèvent de sérieuses interrogations sur la gestion des ressources publiques et la moralité de la gouvernance en période de transition. L’organisation estime que toute tentative d’octroi d’avantages financiers aux plus hauts dirigeants de l’État serait en totale contradiction avec la réalité socioéconomique du pays et les sacrifices imposés à la population.
En réaction, le Conseil présidentiel de transition a publié une note officielle dans laquelle il rejette formellement ces allégations. Le CPT affirme qu’aucune décision, démarche ou discussion relative à des indemnités de fin de mandat n’a été engagée ou envisagée par ses membres.
Dans ce document, le CPT rappelle que sa mission est exclusivement axée sur la conduite responsable de la transition politique, le renforcement des institutions démocratiques et la gestion transparente des ressources publiques, dans le respect des principes de bonne gouvernance. Il estime que ces accusations portent atteinte à la crédibilité du processus de transition en cours.
Le Conseil présidentiel de transition appelle enfin la population et les médias à faire preuve de prudence et de discernement face à des informations qu’il juge non fondées, susceptibles, selon lui, d’alimenter la confusion et de fragiliser davantage un processus de transition déjà sous forte pression.