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Au lendemain d’un retour remarqué sur la scène politique, marqué par de virulentes attaques contre le Conseil présidentiel de transition (CPT) et la Primature, Moïse Jean-Charles a rencontré, ce lundi 18 août, les brigadiers de Canapé-Vert. Le leader de Pitit Dessalines, qui a menacé de recourir aux armes si la crise persiste, semble miser sur une stratégie de mobilisation populaire en s’appuyant sur des groupes de résistance locaux.
La veille, à Delmas 47, l’ancien candidat à la présidence s’était illustré par un discours offensif contre le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé, qu’il accuse de servir les intérêts du secteur privé. Il a alors averti qu’il provoquerait la chute du CPT comme de la Primature, estimant que seule une mobilisation radicale peut « changer la phase de la bataille », quitte à envisager l’usage de la force.
Quelques heures plus tard, Moïse Jean-Charles a tenu une réunion avec une délégation de Canapé-Vert conduite par le policier Samuel. Sur Facebook, il a salué « un modèle de résistance » face à l’insécurité qui pousse des milliers de familles à se réfugier dans des camps de fortune.
Cette rencontre, jugée « positive » par le natif du Nord, s’inscrit dans la volonté de Pitit Dessalines de multiplier les échanges avec des groupes de citoyens engagés. « L’histoire est notre boussole », a martelé l’ex-sénateur, se posant en porte-voix des « sans-voix ».
Dans un contexte où la violence armée et l’instabilité politique paralysent déjà le pays, ce double signal, menace de recours aux armes et rapprochement avec des brigadiers marque une nouvelle étape d’escalade politique susceptible de rebattre les cartes dans les prochaines semaines.