Haïti : voici le résumé de l’actualité pour ce vendredi 1er juillet 2022
Le Texas a annoncé avoir mis à disposition quelque 570 hectares de terrain situés à la frontière avec le Mexique pour soutenir le projet de Donald Trump d’expulser les migrants sans-papiers des États-Unis. Ce terrain, un ranch situé dans le comté de Starr, le long du Rio Grande, est devenu propriété publique en octobre 2024.
Dawn Buckingham, commissaire à l’aménagement du territoire du Texas, a déclaré dans un communiqué daté du 20 novembre que cet espace était offert pour « permettre la construction d’un centre destiné au traitement, à la détention et à la coordination de la plus grande déportation de criminels violents de l’histoire de la nation.»
Dans une lettre adressée au président désigné Donald Trump, Mme Buckingham a exprimé son soutien à ses politiques migratoires, affirmant que son bureau était prêt à collaborer avec une agence fédérale pour concrétiser ce projet. Elle a également réitéré son engagement en faveur de la construction d’un mur frontalier entre les États-Unis et le Mexique, une promesse emblématique du premier mandat de Donald Trump.
Un projet controversé qui refait surface
Durant sa présidence précédente, Donald Trump avait initié un vaste plan de construction d’un mur le long de la frontière sud, un projet qui n’a pas été achevé. Aujourd’hui, il prévoit de relancer cette initiative et d’ordonner des expulsions massives dès sa prise de fonction en janvier. Il a également annoncé son intention de déclarer une urgence nationale pour renforcer la sécurité des frontières.
Selon les estimations des autorités américaines, environ 11 millions de personnes vivent en situation irrégulière aux États-Unis. La majorité de ces migrants ont fui la violence ou les crises économiques dans leur pays d’origine. Si ce plan d’expulsion est mis en œuvre, il pourrait affecter jusqu’à 20 millions de familles, selon les premières projections.
Une réponse musclée, mais critiquée
Ce projet suscite de vives inquiétudes parmi les défenseurs des droits humains, qui pointent du doigt les conséquences humanitaires d’une telle politique. Ils dénoncent également la criminalisation des migrants et l’impact potentiel sur des millions d’enfants issus de ces familles, dont beaucoup sont citoyens américains.