« Bwa Kale » a contribué à la baisse du kidnapping en Haïti, selon le Cardh
Un scandale de corruption secoue le Conseil Présidentiel de Transition (CPT), impliquant trois de ses membres, Louis Gérald Gilles, Smith Augustin, et Emmanuel Vertilaire. Ces conseillers sont accusés d’avoir sollicité 100 millions de gourdes auprès de l’ancien président du conseil d’administration de la Banque Nationale de Crédit (BNC). Face à ces accusations, des mesures conservatoires pourraient être prises, révèle une source proche du CPT.
Sous la pression croissante de la communauté internationale et de diverses organisations politiques et civiles, le CPT s’efforce de réunir une majorité de 5 membres sur 7, comme convenu pour toute décision majeure nous confie cette source qui requiert l’anonymat. L’objectif : sanctionner les trois conseillers concernés. Cependant, la tâche s’annonce ardue. Les trois accusés clament leur innocence et dénoncent une machination politique visant à déstabiliser le Conseil.
Cette crise éclate à un moment critique, à l’approche de la visite du Secrétaire d’État américain, Antony Blinken, prévue pour le 5 septembre. Selon notre source, la présence des conseillers mis en cause perturbe le fonctionnement du CPT, retardant également la nomination de nouveaux directeurs généraux.
La pression monte, tant au niveau national qu’international, pour que le CPT prenne des mesures fermes et restaure ainsi la confiance dans l’institution. Les heures à venir seront décisives, avec des conséquences potentiellement lourdes pour la stabilité politique et la gouvernance du pays.