Plus de 1 600 agents ont déjà quitté la Police nationale d’Haïti (PNH), selon les déclarations de la cheffe du Bureau Intégré des Nations Unies en Haïti (BINUH) Maria Isabel Salvador relayées par le quotidien Le Nouvelliste ce mardi. Ces défections sont particulièrement dues à la recherche de mieux être ailleurs.
Ce sont des chiffres qui en disent long sur le fonctionnement de la Police Nationale d’Haïti et le sentiment d’appartenance de ses agents de police. Avec le programme Humanitarian Parole dénommé « programme Biden », beaucoup d’agents ont délaissé le pays pour aller conquérir de nouveaux horizons. D’autres facteurs comme l’insécurité poussent également d’autres policiers à fuir le pays.
Sauf que cette vague de défection se fait à un moment où le pays a besoin de ses policiers pour aider à combattre l’insécurité pour le rétablissement de l’ordre et la sérénité dans les quartiers de la région métropolitaine de Port-au-Prince et le pays en général. Ils sont plus de 1 600 à quitter la Police Nationale d’Haïti.
Selon Maria Isabel Salvador, la majorité de ces policiers cherchent des opportunités d’émigration, ce, dans un contexte d’aggravation de la situation sécuritaire du pays. « La fréquence des assassinats, des enlèvements et des incidents de violence sexuelle et sexiste a augmenté par rapport à l’année dernière », a indiqué Mme Salvador dont les propos ont été relayés par le quotidien Le Nouvelliste.