Dialogue inter-haïtien en Jamaïque : la montagne a accouché d’une souris
Le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et l’Unité de Lutte Contre la Corruption (ULCC) ont organisé hier jeudi à Pétion-Ville, un forum contre la corruption. Cette activité sur l’intégrité judiciaire avait pour objectif de lutter contre la corruption. Le directeur général de l’ULCC, Me Hans Jacques Ludwig Joseph, a mis en avant les conséquences de ce fléau ainsi que les actes de violence qu’il engendre.
Les représentants de l’ULCC, des professionnels du droit, des membres des forces de l’ordre et du PNUD ont participé à ce forum ayant pour thème « Agissons contre la corruption pour la stabilité et la paix en Haïti », qui s’est tenu dans un hôtel à Pétion-Ville.
Dans son intervention lors de l’ouverture du forum, Me Hans Ludwig Joseph, directeur général de l’ULCC a rappelé aux participants l’obligation de combattre la corruption sous toutes ses formes tout en mettant en avant ses conséquences sur la population haïtienne.
« La corruption est le carburant qui alimente la violence en Haïti. Elle constitue également un facteur déterminant dans la survenue de crises et de conflits. Elle est liée à de nombreuses formes de turbulences, telles que le trafic d’armes à feu et de drogue », a fait remarquer le responsable.
Le PNUD et l’ULCC ont déjà organisé plusieurs activités liées à la lutte contre la corruption, cependant, le problème persiste tant dans les institutions privées que dans les institutions publiques.
Ce forum contre la corruption a précédé un atelier de travail sur la gestion des scènes de crime en contexte d’incendies criminels et de violences liées au genre, y compris les crimes sexuels. Une quarantaine de cadres travaillant dans les domaines de la justice et de la police ont pu bénéficier de ce forum qui a débuté le 3 octobre. Il a été destiné, entre autres, aux cadres du Bureau haïtien de la Police Scientifique et Technique (BPST), des Commissariats, des directions départementales de la PNH, de la Brigade de la protection des mineurs (BPM), de l’Unité de lutte contre les crimes sexuels (ULCS) et du Conseil National d’Assistance Légale (CNAL).