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Ouverture ce jeudi 24 août, dans le comté de Victoria au Texas, du procès relatif au programme de libération conditionnelle pour Cuba, le Nicaragua, Haïti et le Venezuela. Alors que 20 États dirigés par des Républicains ont intenté une action en justice contre le programme, plus de 15 autres dont la Californie, New York et Delaware ont adressé une correspondance au juge Drew Tipson réclamant le rejet de toute demande de blocage du programme, rapporte le journal Miami Herald.
C’est dans la ville de Victoria que s’ouvre, ce jeudi, le procès sur la légalité du Programme Humanitarian Parole communément appelé Programme Biden. Intenté par le gouverneur de Floride Ron DeSantis et les gouverneurs de 20 autres États dirigés par des Républicains, moins d’un mois après le lancement du programme en janvier dernier, cette action en justice conteste ce programme mis en place par l’administration Biden.
Au cours de ces deux jours du procès, les deux parties vont présenter leurs arguments en attendant la décision du juge dans une date qui n’est pas encore fixée.
C’est le juge de district Drew Tipton, nommé par Trump et confirmé en 2020 qui préside l’affaire dans la ville de Victoria, souligne le quotidien de la Floride. Le fait qu’il ait été nommé par un Président Républicain suscite certaines inquiétudes chez les Démocrates et des supporteurs du Programme. Dans leur plainte initiale, les États ont demandé aux tribunaux fédéraux « d’interdire, de déclarer illégaux et d’annuler les programmes illégaux du ministère ».
Entre-temps, la semaine dernière, les États de New York, de la Californie, de Connecticut, de Delaware et de 11 autres États ont acheminé une requête à la Cour, demandant au juge Tipton de rejeter toute demande de blocage du programme. Ces États ont fait valoir qu’une injonction causerait des dommages sociaux et économiques, entraînerait des séparations familiales et exposerait les bénéficiaires au risque d’être expulsés vers des pays d’origine confrontés à une extrême instabilité sociale, politique et économique.
« Interdire les voies de libération conditionnelle causerait de graves dommages au sein de nos juridictions respectives et à travers le pays. Ces dommages à l’intérêt public que les plaignants ignorent justifient le rejet de la demande d’injonction des plaignants », ont indiqué ces États.
Mis en œuvre depuis le début du mois de janvier, le Programme Humanitarian Parole vise à faciliter l’entrée sur le territoire américain de manière légale à des ressortissants cubains, haïtiens, nicaraguayens et vénézuéliens.
Ainsi, de janvier jusqu’au 22 août dernier, le programme humanitaire Biden a déjà permis à plus de 200,000 migrants d’Amérique latine et d’Haïti de se rendre aux États-Unis.
Selon les chiffres publiés par le média américain CBS News, 67,926 Haïtiens, 58,918 Vénézuéliens, 43,149 Cubains et 30,736 Nicaraguayens ont bénéficié de ce Programme.