CONCACAF W Gold Cup : Haïti chute au Costa Rica et n’est plus maître de son destin
Le Secrétaire général de l’ONU António Guterres, dans une correspondance adressée au conseil de sécurité de l’ONU en début de semaine, a précisé les deux options souhaitables en Haïti pour rétablir l’ordre et la sécurité dans le pays. Il s’agit de fournir un soutien logistique à une force multinationale qui accompagnera la PNH et de renforcer le BINUH.
Il a été interpellé par le conseil de sécurité de l’ONU mi-juillet dernier en vue de soumettre un rapport dans l’objectif d’étaler les différentes possibilités sur lesquelles peut tabler le conseil pour rétablir l’ordre et la sécurité en Haïti. Le Secrétaire général avait 30 jours pour le faire.
Au terme de cette échéance, António Guterres a soumis le document à l’appréciation des membres du Conseil de sécurité.
Ce rapport présente deux options: fournir un soutien logistique à une force multinationale qui accompagnera la Police d’Haïti et renforcer une mission politique de l’ONU déjà en Haïti. Selon Antonio Guterres, l’utilisation d’une force robuste à travers le déploiement de policiers multinationaux tout en utilisant des moyens militaires sont nécessaires pour rétablir l’ordre et combattre les gangs en Haïti.
Le diplomate portugais estime que cette force ne devrait pas être celle de l’ONU parce que les haïtiens ont un lourd passif avec les casques bleus. « Le contexte actuel d’Haïti n’est pas propice au maintien de la paix », a écrit le patron de l’ONU ajoutant que des mesures doivent être prises pour rétablir l’ordre, désarmer les gangs, sécuriser les installations stratégiques ainsi que les routes et rétablir une présence de l’État pour fournir des services de base.
Par ailleurs, M. Guterres a de nouveau appelé les pays à « agir maintenant » pour contribuer au déploiement d’une force multinationale non onusienne et le Conseil de sécurité à soutenir une telle démarche. Les États-Unis se disent déjà prêts à présenter un projet de résolution au Conseil de sécurité pour soutenir un déploiement militaire en Haïti après la proposition du Kenya de diriger cette mission.