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Fin de l’épisode de black-out à Port-au-Prince et dans certaines villes de province. Les employés de la centrale de Péligre ont en effet décidé de reprendre le travail après que deux mois d’arriérés de salaire ont été virés sur leur compte en banque. La FESTRED’H qui appuyait ce mot d’ordre de grève en vue d’inciter les autorités concernées à satisfaire les revendications des employés grévistes a confirmé la fin du mouvement.
Le courant revient à Port-au-Prince. Dans plusieurs zones de la capitale, que ce soit à Delmas ou à Pétion-Ville, l’électricité a refait surface. L’État haïtien par l’entremise du ministère de l’économie et des finances, a payé deux des 5 mois d’arriérés de salaire des employés de l’électricité d’Haïti. La nouvelle a été confirmée par le vice-président du Bureau exécutif de la Fédération des Syndicats des Travailleurs de l’électricité d’Haïti, Pierre Félix Michel sur les ondes de Magik9 ce mercredi 12 juillet.
« Nous avions pensé que ça serait au moins 4 mois mais c’est plutôt 2 mois. En ce sens, les employés ont fait de leur mieux pour redémarrer la centrale. Nous avons rétabli 36 mégawatts du côté de Péligre et 25 du côté de E-power. Donc, nous avons 59 mégawatts disponibles pour desservir la population », a déclaré Félix Pierre Michel au micro de nos confrères de la Radio Magik 9.
Toutefois, le paiement de ces deux mois d’arriérés de salaire n’a pas mis fin aux grognes constatées chez les employés de l’Électricité d’Haïti. « Les employés ne sont pas encore à leur aise car il reste près de 4 mois », soutient Félix Pierre Michel.
L’électricité d’Haïti, cette entreprise publique de production et de commercialisation de l’énergie électrique se retrouve au bord de la faillite. Sans une injection de la part du gouvernement, elle ne peut pas payer ses salariés. La facturation et le recouvrement sont les deux défis auxquels l’institution va devoir confronter. Plusieurs abonnés témoignent que l’entreprise n’émet plus de facture depuis plusieurs mois et l’insécurité empêcherait les employés de faire des recouvrements.