André Michel, dans une intervention ce mercredi 29 mars à l’émission Panel Magik , a rejeté catégoriquement les rumeurs faisant croire que le gouvernement dirigé par le Dr Ariel Henry , est de connivence avec les gangs armés qui sèment troubles et deuil dans le pays.
Revenant sur sa déclaration de novembre 2019, en pleine période de « pays lock », attestant : « Depi Jovenel Moise kite peyi a sekirite ap tounen nan peyi a, kidnapin nan ap kanpe », Me Michel a fait savoir que cette promesse n’a pas pu être respectée car son projet politique n’a pas pu aboutir.
Le porte-parole du SDP a souligné qu’il ne détient pas les leviers du pouvoir car l’assassinat de Jovenel Moise a presque tout chamboulé par rapport à ce que lui et l’ensemble de l’opposition appréhendaient.
Plus loin, André Michel a déclaré que la situation chaotique dans laquelle patauge le pays depuis un certain temps est le résultat de la mauvaise gouvernance du feu président Moïse, évoquant les nombreux rapports dressés par plusieurs organisations de droits humains sur les rapports entre les anciens dirigeants du pays et les coalitions de gang dans le pays.
S’affichant comme un fervent signataire de l’accord du 21 décembre qui prévoit le départ de l’actuel gouvernement en Février 2024, Le porte-parole du SDP n’a pas été en mesure de confirmer l’organisation des élections dans le pays pour l’année 2023.
Me Michel soutient qu’il revient au CEP, dont les membres n’ont même pas encore été désignés, d’annoncer la date des prochaines élections dans le pays.
L’ancien opposant farouche de Jovenel Moïse invite par ailleurs, tous les acteurs concernés à un dialogue où seront abordés entre autres, la mise sur pied du CEP, la révision constitutionnelle, et le remaniement ministériel.
L’auto proclamé avocat du peuple qui dédouane le gouvernement en place de toute collaboration avec les gangs armés, qualifie de décision politique les révélations du réseau national de défense des droits humains (RNDDH) assignant l’alimentation des bandits armés par certains membres du gouvernement.
Aussi faut-il souligner que deux anciens ministres du gouvernement dirigé par Ariel Henry, ont été sanctionnés par l’international pour leur présumée collaboration avec des groupes armés en Haïti.