Le gouvernement des Bahamas se mêle de la partie. En effet, la chancellerie bahaméenne a annoncé hier mardi que son pays décide de rejoindre le Kenya qui a exprimé ses velléités de diriger la force multinationale en Haïti. Par conséquent, les Bahamas comptent envoyer un contingent de 150 personnes en soutien, selon ce qu’a rapporté Reuters.
Le gouvernement des Bahamas a salué mardi la décision du Kenya de diriger une force multinationale en Haïti. Il a promis d’engager à son tour, 150 personnes en vue de constituer la force au cas où le Conseil de Sécurité des Nations Unies venait à l’autoriser.
L’annonce du ministère des Affaires étrangères des Bahamas fait suite à une demande lundi du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, demandant aux pays voisins d’Haïti de s’associer avec Kenya, qui a déclaré la semaine dernière qu’il était prêt à envoyer 1 000 policiers en Haïti pour aider à endiguer la violence des gangs.
« Les Bahamas vont engager 150 personnes pour soutenir la force multinationale une fois autorisée par le Conseil de sécurité des Nations unies », a indiqué le ministère dans un communiqué. Il a ajouté que les Bahamas attendaient « avec impatience de coopérer avec des partenaires hémisphériques, notamment les États-Unis et le Canada ».
Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a félicité mardi le Kenya pour « avoir envisagé de servir de nation chef de file » pour la force multinationale et a exprimé son soutien à son autorisation par une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU.
Le gouvernement haïtien avait demandé une assistance internationale en matière de sécurité l’année dernière, attirant le soutien de l’ONU pour qu’une force de sécurité soit déployée par les États membres, mais aucun pays n’avait été disposé à mener un tel effort jusqu’à l’engagement formel du Kenya
Le conseil de sécurité de l’ONU avait accordé au secrétaire général Antonio Guterres, un délai expirant à la mi-août, afin de définir la meilleure façon que les États membres pourraient voler au secours d’Haïti.