Le Ministère du Commerce et de I’Industrie veut mettre en valeur les artisans haïtiens

Le Département d’État américain a annoncé, ce lundi 21 juillet, de nouvelles mesures d’expulsion visant des résidents permanents légaux aux États-Unis soupçonnés d’avoir apporté leur soutien à l’organisation terroriste haïtienne Viv Ansanm. Cette décision s’inscrit dans une stratégie plus large de lutte contre le crime organisé et de protection de la sécurité nationale.
Dans un communiqué publié par le secrétaire d’État Marco Rubio, les autorités américaines accusent ces individus d’avoir collaboré avec des chefs de gangs affiliés à Viv Ansanm, un groupe armé désigné comme organisation terroriste étrangère en raison de son implication dans des actes de violence et de déstabilisation en Haïti.
Les personnes concernées, bien que titulaires de la carte verte, verront leur statut de résident permanent révoqué. Elles ne pourront plus jouir des privilèges liés à ce statut tant qu’elles seront impliquées dans des activités de soutien à des groupes terroristes. Cette mesure s’appuie sur l’article 237(a)(4)(C) de la loi sur l’immigration et la nationalité, qui autorise l’expulsion de tout résident permanent fournissant un appui matériel à des organisations classées comme terroristes.
Selon le Département d’État, cette démarche vise à envoyer un signal clair : les États-Unis ne toléreront aucune forme de complicité avec des réseaux criminels, même en dehors de leurs frontières. Washington entend ainsi freiner l’influence croissante de Viv Ansanm, dont les ramifications transnationales posent une menace à la stabilité régionale.
Cette offensive s’inscrit dans un contexte où la communauté internationale multiplie les pressions pour endiguer l’insécurité en Haïti, gangrenée par la violence des groupes armés.