10 ans après la loi du 12 mars 2014 : 87 enquêtes, un seul verdict !

En visite officielle aux Cayes, ce mercredi 7 mai, le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé a réaffirmé l’engagement de son gouvernement à organiser des élections inclusives et crédibles. Il a annoncé la mobilisation de plus de 65 millions de dollars pour financer le processus électoral, ainsi qu’un appui aux partis politiques et un renforcement des dispositifs de sécurité. Cette démarche s’inscrit dans une feuille de route articulée autour de trois axes : sécurité, réforme constitutionnelle et retour à la légitimité démocratique.
Face aux représentants des collectivités locales et de la société civile, le Premier ministre a défendu une transition axée sur le rétablissement de la souveraineté populaire. Il a affirmé que la priorité reste la tenue d’élections démocratiques capables de restaurer l’ordre institutionnel. Sa présence dans le Grand Sud symbolise, selon lui, une volonté d’enraciner l’action gouvernementale dans les réalités territoriales.
Une feuille de route claire et irréversible
« Sécurité, Constitution, élections » : tel est le triptyque martelé par le chef du gouvernement, qui a insisté sur l’irréversibilité du processus enclenché. En collaboration avec le Conseil présidentiel de transition, un budget rectificatif a été élaboré, axé sur la stabilisation sociale, la sécurisation du territoire et la préparation technique des scrutins.
Un effort financier inédit
Le gouvernement affirme avoir mobilisé plus de 65 millions de dollars pour l’organisation des élections. En parallèle, 750 millions de gourdes seront allouées aux partis politiques afin de garantir une compétition équitable et représentative. Des moyens supplémentaires sont également déployés pour renforcer la Police nationale et les Forces armées, appelées à sécuriser le processus.
Un appel à l’engagement citoyen
Alix Didier Fils-Aimé a lancé un appel à la mobilisation de toutes les forces vives du pays : jeunes, femmes, diaspora, collectivités locales. « L’élection n’est pas l’affaire d’un gouvernement, elle est l’affaire du peuple », a-t-il insisté.
Cette visite dans le Sud s’inscrit dans une stratégie de rapprochement entre l’État central et les régions, et vise à associer les territoires à la reconstruction démocratique du pays.