« Black and White », le grand saut de Stan, un succès innatendu

La violence des gangs armés a causé d’importants dégâts aux infrastructures scolaires du pays, mais aucun bilan précis n’a encore été établi. Face à cette situation, le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé a ordonné au ministre de l’Éducation nationale et de la Formation professionnelle, Antoine Augustin, ainsi qu’à la directrice du Fonds National de l’Éducation (FNE), Sterline Civil, de mener une évaluation exhaustive des écoles et universités détruites dans les plus brefs délais.
« Malgré les défis, l’éducation demeure une priorité du gouvernement. C’est pourquoi j’ai instruit le ministre de l’Éducation nationale et la directrice du FNE d’engager immédiatement les actions nécessaires pour recenser les établissements détruits par la violence des gangs », a déclaré le chef du gouvernement dans une note publiée, ce mardi 11 mars, sur son compte officiel.
Cette évaluation devra s’accompagner d’un plan de réhabilitation afin de mettre en place un programme de subventions destiné aux établissements endommagés et aux milliers d’élèves en situation de précarité, a précisé le Premier ministre.
Par ailleurs, lors de ses échanges, il a également insisté sur la nécessité d’accorder des bourses d’études à de jeunes Haïtiens dans des secteurs technologiques de pointe, notamment l’intelligence artificielle, un domaine clé de la révolution numérique en cours.
Comme de nombreux autres secteurs, le système éducatif subit de plein fouet les conséquences de l’insécurité. Dans les départements de l’Ouest et de l’Artibonite, où de vastes territoires sont sous le contrôle de gangs armés, des centaines d’écoles ont été détruites, privant ainsi des milliers d’enfants de leur droit à l’éducation. Cette évaluation doit permettre aux autorités de mesurer l’ampleur des dégâts et de définir les mesures de redressement appropriées.