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Lors d’une conférence de presse tenue ce lundi 24 février, le Premier ministre Alix Didier Fils-Aimé a dressé le bilan de ses cent premiers jours à la tête du gouvernement. Tout en saluant les avancées réalisées sur les grands axes prioritaires de la transition, il a reconnu la persistance de défis majeurs et a appelé à l’unité nationale pour instaurer un climat de stabilité.
Dans ce premier bilan trimestriel, le chef du gouvernement a mis en avant plusieurs réalisations :
• Renforcement institutionnel : adoption, le 8 décembre, d’un cadre visant à renforcer la cohésion constitutionnelle entre les deux branches de l’exécutif pour garantir une transition harmonieuse.
• Nomination de nouveaux responsables : désignation d’un secrétaire d’État à la Sécurité publique, d’un ministre délégué à la Solidarité et aux Affaires humanitaires, ainsi que d’un ministre délégué auprès du Premier ministre chargé des questions électorales et constitutionnelles.
• Financement du processus électoral : ajout de 10 millions de dollars au fonds électoral, portant le budget total à 55 millions de dollars, en vue d’organiser des élections crédibles et inclusives.
• Gouvernance et dialogue : mise en place d’un comité de pilotage accompagné d’assises nationales et internationales.
Le Premier ministre a également annoncé l’adoption d’un budget rectificatif, surnommé « budget de guerre », marqué par une hausse significative des fonds alloués à la sécurité publique. Par ailleurs, des réformes devraient être engagées pour revitaliser le système judiciaire.
Des défis persistants
Malgré ces mesures, l’insécurité demeure une préoccupation majeure. Plus de cent jours après son entrée en fonction, les actes criminels persistent, notamment dans les zones contrôlées par les gangs. La flambée des prix, les difficultés de circulation et les déplacements forcés de populations aggravent une situation déjà critique. Dans le département de l’Ouest, où les gangs dominent plus de 80 % du territoire, ainsi que dans l’Artibonite, les vols, détournements, assassinats et viols restent fréquents, alimentant un climat de peur et d’incertitude.