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Le port de Port-au-Prince, principal point d’entrée des marchandises en Haïti, est une fois de plus paralysé, menaçant de plonger l’économie nationale dans une crise encore plus profonde. Cette suspension des activités, décidée par le Caribbean Port Services (CPS), résulte de la pression exercée par Micanor Altès, alias “Wa Micanor”, chef de gang qui contrôle stratégiquement la zone des plus grandes infrastructures portuaires du pays.
Un climat d’insécurité alarmant
Ce nouvel arrêt des opérations portuaires survient après une série d’épisodes violents. En octobre 2024, le kidnapping de deux membres d’équipage d’un navire dans la baie de Port-au-Prince, suivi de tirs ciblés contre les installations portuaires, avait déjà contraint à une suspension d’un mois. Bien que les activités aient repris en novembre, la situation a dégénéré après le massacre de Wharf Jérémie fin 2024. Plus de 200 personnes vivant à proximité du port auraient été exécutées sur ordre de Micanor, marquant une escalade dramatique de la violence.
Des répercussions économiques et sociales directes
La fermeture du port, principal point d’entrée des marchandises, entraîne des conséquences graves pour une économie déjà affaiblie. Cette paralysie risque de provoquer :
•Des pénuries de produits de première nécessité, allant des aliments aux médicaments.
•Une flambée des prix, accentuant la crise humanitaire qui sévit déjà dans le pays.
•Une aggravation de l’insécurité alimentaire, qui touche une grande partie de la population.
Les habitants, déjà confrontés à des conditions de vie précaires, redoutent l’impact immédiat de cette crise sur leur quotidien.
Un appel urgent à l’action
La situation au port de Port-au-Prince met en lumière l’urgence d’une intervention des autorités locales et de la communauté internationale. Des mesures doivent être prises rapidement pour :
1.Rétablir la sécurité dans la zone portuaire.
2.Permettre la reprise des activités économiques essentielles.
3.Soutenir la population en difficulté par une assistance humanitaire d’urgence.
Face à cette crise, l’inaction pourrait non seulement aggraver la situation économique, mais aussi accentuer l’instabilité politique et sociale d’Haïti.