Haïti : le réseau Internet de Digicel bloqué à cause d’une dette envers Kaliko Beach

Deux semaines après sa prise de fonction en tant que Secrétaire d’État à la Sécurité publique, Mario Andrésol a effectué ses premières évaluations. S’il reconnaît la gravité de la situation, il assure que tout n’est pas perdu.
À l’issue de cette première analyse, il insiste sur la nécessité d’une gestion plus efficace des ressources disponibles, en attendant l’arrivée de nouveaux équipements pour renforcer les forces de l’ordre sur le terrain.
« Maintenant, je fais partie de l’équipe. J’ai les informations nécessaires. Certes, les problèmes sont nombreux, mais tout n’est pas perdu. Je suis optimiste », a-t-il déclaré. Il estime que, même avec les moyens actuels, il est possible de ralentir l’expansion des gangs et affirme que des ajustements sont en cours pour rendre les opérations plus efficaces.
Parmi les priorités évoquées, il souligne l’urgence de sécuriser les frontières, les ports et les principales voies d’entrée du pays, afin de limiter l’approvisionnement des gangs en armes et en munitions. Il pointe notamment la frontière de Belladère, particulièrement exploitée par les groupes armés en raison de sa porosité.
Le Secrétaire d’État met également en lumière des lacunes dans l’évaluation du phénomène de l’insécurité et dans la planification des opérations contre les gangs.
Contrairement au président du Conseil présidentiel de transition (CPT), Lesly Voltaire, qui a avancé une date pour la réouverture des grands axes routiers contrôlés par les gangs depuis plusieurs mois, Mario Andrésol adopte une position plus prudente. Il affirme ne pas être en mesure de fixer un calendrier précis pour la libération des routes nationales.
Ancien directeur général de la PNH et ex-candidat à la présidence, Mario Andrésol a tenu à remercier la population pour son soutien et promet d’intensifier la lutte contre les gangs pour apporter une réponse plus efficace à cette crise sécuritaire.