Produits alimentaires : des normes d’étiquetage plus strictes dès le mois d’octobre
En dépit de leur implication présumée dans un scandale de corruption qui ternit l’image du Conseil Présidentiel de Transition (CPT), les trois conseillers accusés continuent de bloquer l’adoption d’une résolution visant à éclaircir le dossier. Selon une source interne citée par Le Nouvelliste, aucune décision ne peut être prise sans l’accord d’au moins l’un des trois conseillers concernés.
Plus d’un mois après les révélations explosives de l’ex-directeur général de la Banque Nationale de Crédit (BNC), Raoul Pierre Louis, le pays attend toujours une réponse officielle du CPT. Cependant, selon Le Nouvelliste, les conseillers Louis Gérald Gilles, Smith Augustin, et Emmanuel Vertilaire, tous accusés dans cette affaire, s’opposent à une résolution visant à faire la lumière sur ce scandale, bloquant ainsi toute avancée dans ce dossier tout en continuant de clamer leur innocence dans les médias.
« Louis Gérald Gilles, Smith Augustin et Emmanuel Vertilaire se sont opposés à une résolution du CPT visant à faire la lumière sur ce scandale », a déclaré un membre du CPT lors d’une interview exclusive accordée à Le Nouvelliste. Ce dernier précise que l’opposition de ces trois conseillers accusés de corruption a empêché l’adoption de la résolution par le conseil.
Suite à la pression des membres du CPT, Raoul Pierre Louis a été démis de ses fonctions en tant que Directeur général de la BNC le samedi 10 août 2024. Toutefois, la résolution qui pourrait approfondir les enquêtes sur ce scandale reste bloquée.
Les réactions divergent parmi les représentants des organismes qui ont nommé les trois conseillers. Certains dénoncent ce qu’ils considèrent comme des manœuvres politiques visant à discréditer le CPT, tandis que d’autres y voient un potentiel coup d’État politique. Le pays reste dans l’expectative, attendant une réponse claire à cette affaire qui secoue les institutions publiques.