Factures impayées : la DINEPA lance un ultimatum aux institutions publiques
Le ministre des Affaires étrangères des Bahamas, Fred Mitchell, a récemment annoncé que 150 officiers bahaméens sont en phase de pré-déploiement en vue de leur mission en Haïti. Cette opération s’inscrit dans le cadre des discussions en cours entre les Bahamas, Haïti et le Kenya, ce dernier ayant accepté de coordonner la mission, selon le journal *The Tribune*.
« Nous sommes en phase de pré-déploiement », a confirmé M. Mitchell. Il a précisé que les Bahamas ont été sollicités pour apporter une expertise en gestion, et qu’un contingent militaire sera déployé sur le terrain. Le rôle précis de ces troupes sera défini une fois tous les accords nécessaires conclus.
La situation sécuritaire à Port-au-Prince reste préoccupante, conduisant à des négociations intensifiées. « Je ne peux pas dire quand la phase de pré-déploiement sera achevée. Cependant, on nous a demandé d’intégrer nos officiers à la direction dès que possible », a-t-il ajouté.
Le ministre a également indiqué qu’une base opérationnelle avancée a été sécurisée, et que les troupes devront se familiariser avec les procédures des forces kenyanes, qui dirigeront la mission. « Il est crucial que nous soyons opérationnels au plus haut niveau. Cela se concrétisera dans les semaines à venir », a souligné M. Mitchell.
La mission globale, visant à envoyer 150 officiers en Haïti, reste inchangée. Cependant, des accords sur le statut des forces (SOFA) doivent encore être ratifiés pour garantir une protection juridique adéquate pour les troupes, notamment en matière d’immunité et d’usage de la force.
L’accent est actuellement mis sur le déploiement du personnel de gestion pour lancer les opérations sur le terrain. M. Mitchell a également mentionné la récente visite d’une délégation de la CARICOM en Haïti, qui a travaillé pendant dix jours pour améliorer les conditions sur place.
Cette délégation comprenait d’éminentes personnalités politiques, dont l’ancien Premier ministre jamaïcain Bruce Golding et l’ancien Premier ministre de Sainte-Lucie, Kenny Anthony, accompagnés d’une équipe du ministère des Affaires étrangères des Bahamas. L’ancien Premier ministre Perry Christie était absent pour des raisons de santé.
Selon M. Mitchell, la majorité des Haïtiens se disent « satisfaits » des efforts déployés pour stabiliser leur pays. Le gouvernement bahaméen reste déterminé à contribuer à la sécurité et à la paix en Haïti dans les mois à venir.