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Depuis plusieurs jours, des jeunes filles résidant dans des régions reculées de Gressier sont victimes de viols collectifs commis par des individus armés. Ces victimes se voient contraintes de rester sur place pour recevoir les soins médicaux adéquats, souligne le journaliste Denel Sainton ce mardi 16 juillet.
Au cours de l’émission « Matin Caraïbe », le journaliste a relayé de nombreux appels de détresse provenant de jeunes filles de Gressier. Certaines d’entre elles sont même traitées par leurs agresseurs comme des objets sexuels, un schéma qui se répète systématiquement.
Ces jeunes filles, faisant face à cette situation, résident dans des zones isolées, plus spécifiquement dans les mornes. Elles sont incapables de se promener dans les rues ou de prendre d’autres chemins pour se rendre au centre-ville de Gressier et accéder à un établissement hospitalier, étant donné que la zone est constamment surveillée.
Confrontées à cette double menace, ces jeunes filles sont d’une part perçues comme des objets sexuels par leurs agresseurs et d’autre part, leur surveillance constante les empêche de quitter la zone pour obtenir des soins médicaux. Malgré leur jeune âge, la plupart étant âgées de moins de 18 ans, elles ne reçoivent aucune assistance de