Dans le cadre de ses efforts pour promouvoir la transparence et lutter contre la corruption, la République d’Haïti, par le biais de l’unité de lutte contre la corruption (ULCC), a adhéré officiellement au Réseau GlobE (Global Expertise Network on Anti-Corruption). Cette adhésion a été officialisée lors de la participation d’Haïti à la 15ème session du Groupe d’examen de l’application de la Convention des Nations Unies contre la Corruption, marquant ainsi une étape cruciale dans la lutte contre ce fléau.
L’Union de Lutte Contre la Corruption (ULCC) a communiqué cette information ce vendredi 14 juin par le biais d’un communiqué de presse. Cette adhésion est le résultat des efforts continus du Directeur général de l’ULCC, Me Hans Ludwidg Joseph. Elle intervient dans un contexte où le pays souligne l’importance du renforcement de la coopération internationale dans la lutte contre la corruption et le recouvrement des avoirs illicites, comme le souligne le communiqué de l’ULCC.
« C’est une avancée majeure qui confirme la détermination de l’État haïtien à traquer les dilapidateurs des fonds publics partout. Cette nouvelle action concrète de l’ULCC facilitera, entre autres, la détection des biens et investissements des personnes faisant l’objet d’enquêtes en Haïti pour corruption », a déclaré Me Joseph.
L’avocat Hans Ludwidg Joseph considère que la participation d’Haïti à la 15ème session du groupe d’examen de l’application de la Convention des Nations Unies contre la corruption et à la 18ème session du groupe de travail à composition non limitée sur le recouvrement des avoirs, qui se déroulent en Autriche du 10 au 14 juin 2024, offrira à Haïti l’opportunité de mettre en place des mécanismes de sanctions conformes aux normes internationales pour lutter contre la corruption.
Cette mesure permettra à Haïti, notamment grâce aux mécanismes de sanctions mis en place par les Nations Unies et d’autres pays étrangers, d’identifier et de geler les fonds publics détournés et cachés à l’étranger, ainsi que d’interdire de voyager les personnes accusées de corruption et d’autres formes de criminalité organisée.
Le Réseau GlobE (Global Expertise Network on Anti-Corruption), mis en place sous l’égide de l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime, est une initiative internationale regroupant les autorités en charge de la lutte contre la corruption de divers pays. Son but est de favoriser la collaboration internationale dans la lutte contre ce fléau.