Dajabón : la mairie lance un ultimatum de cinq jours aux Haïtiens pour quitter la province
D’après un article du journaliste américain Jakob Johnston, une lueur d’espoir semble se dessiner pour Haïti. En effet, les premières troupes de la force multinationale pourraient bientôt arriver sur le sol haïtien, comme il l’a annoncé sur X ce lundi 29 avril.
Cette information survient alors qu’Haïti fait face à des difficultés pour se remettre des récentes crises politiques qui l’ont secoué. Le déploiement des troupes internationales devrait être synchronisé avec la visite d’État du président kényan, William Ruto, à Washington, programmée pour le 23 mai prochain.
« Les États-Unis et le Kenya prévoient d’envoyer les premières troupes en Haïti au moment où le président Ruto arrivera à Washington pour sa visite d’État le 23 mai – la première pour un chef d’État africain depuis 2008 », écrit le journaliste Jake Johnston sur X.
Cette perspective a rapidement engendré un débat au sein de la population haïtienne, opposant ceux qui aspirent à un changement profond et durable à ceux qui demeurent attachés à l’esprit Dessalinien. L’annonce de l’arrivée des troupes internationales et de la mise en place d’un conseil présidentiel est perçue par la communauté internationale comme des étapes cruciales vers la stabilité et la reconstruction du pays.
Depuis de nombreuses années, Haïti a dû faire face à divers défis considérables, parmi lesquels la pauvreté endémique et la corruption généralisée.
Dans ce contexte, l’arrivée prochaine de troupes internationales pourrait marquer un tournant crucial dans l’histoire d’Haïti. Ces forces étrangères sont attendues pour assurer temporairement la sécurité et la stabilité, mais aussi pour appuyer les initiatives de développement à long terme et aider le pays à relever ses défis structurels.