Le président de l’Assemblée générale de l’ONU Dennis Francis en visite en Haïti
Compte tenu de l’aggravation de la crise multiforme qui afflige le pays, le Premier ministre Ariel Henry a présenté sa démission ce lundi 11 mars. Comme anticipé, le neurochirurgien n’occupe plus la fonction de chef du gouvernement. Plusieurs acteurs internationaux avaient exhorté M. Henry à démissionner afin de parvenir à une résolution favorable de la crise.
Ariel Henry n’est plus à la tête du gouvernement. Il a démissionné en raison de l’aggravation de l’insécurité, où les gangs armés outrepassent manifestement toutes les limites.
Jugé inapte et irresponsable, Ariel Henry ne représentait plus la figure appropriée pour mener Haïti, de l’avis de nombreux observateurs. Des voix se sont élevées pour réclamer sa démission. Plusieurs acteurs politiques estimaient que le neurochirurgien constituait un obstacle majeur à l’émergence d’un consensus politique susceptible de sortir le pays de son impasse actuelle.
À la suite de l’assassinat tragique du président Jovenel Moïse, Ariel Henry a accédé au poste de Premier ministre en vertu d’un accord politique prévoyant la transition du pouvoir le 7 février 2024.
Dans une adresse à la nation d’environ 3 minutes, Ariel Henry déclare prendre cette décision dans le but de mettre fin aux nombreuses épreuves que subit la population haïtienne et favoriser le retour de la stabilité dans le pays.
L’annonce de la démission d’Ariel Henry intervient après que les dirigeants régionaux se sont rencontrés plus tôt lundi dans la Jamaïque voisine pour discuter du cadre d’une transition politique, que les États-Unis ont appelé la semaine dernière à « accélérer » avec la mise en place d’un conseil présidentiel.