L’acteur Jimmy Jean Louis lance un cri d’alarme à la France sur la situation d’Haïti
Le pays sombre dans un tourbillon de violences, et l’instabilité grandit dangereusement. Une série d’attaques armées contre des commissariats et des postes de police en Haïti suscite l’inquiétude de la population. Après le commissariat de Bon Repos, où 4 policiers ont été tués, c’est au tour du poste de police de Delmas 3, devenu la cible privilégiée des bandits armés.
Ces assauts coordonnés, qui se sont étendus à plusieurs villes du pays, ont semé la panique parmi les forces de police et la population, plongeant le pays dans un état de choc. Sur les réseaux sociaux et dans les rues, la colère et les spéculations sont vives.
Les incidents survenus hier soir ont été marqués par des attaques à main armée contre des commissariats et des postes de police dans la zone métropolitaine de Port-au-Prince. Ces attaques ont ciblé le sous-commissariat de Bon Repos, les postes de police de Delmas 3 et de Marchand.
Ce matin, le commissariat de Ouanaminthe a également été attaqué. À l’heure actuelle, des coups de feu continuent d’être entendus à proximité du poste de police de Delmas 3.
Ces attaques font écho à une série d’événements similaires survenus ces dernières semaines, au cours desquels des groupes armés ont pris pour cible les forces de l’ordre dans tout le pays. Les forces de l’ordre sont mises à rude épreuve par la sophistication et la coordination des attaques, qui mettent à mal leur capacité de réaction.
Ce matin, Haïti et le Kenya ont signé un accord portant sur le déploiement de 1 000 policiers kenyans en Haïti dans le cadre de la Mission des Nations unies pour l’appui à la justice en Haïti (MINUJUSTH). Cette signature constitue une étape cruciale précédant l’envoi des troupes en Haïti.