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La Brigade Syndicale Anti-corruption a lancé un appel à la grève générale ce lundi 29 janvier dans la région métropolitaine de Port-au-Prince, mais les grandes entreprises ont choisi de rester ouvertes. Malgré cela, ce matin sur Magik 9, le syndicaliste Sonson Edumé affichait une confiance particulière.
Ce mouvement de grève a été lancé par la Brigade Syndicale Anti-Corruption en raison de la situation sécuritaire du pays, notamment les postes de péage installés par les bandits armés, selon le syndicaliste Sonson Edumé lors de son intervention sur les ondes de Magik 9 ce lundi matin.
De plus, selon Sonson Edumé, ce mot d’ordre de grève a été donné en raison des exactions des gangs envers la population et du silence du gouvernement d’Ariel Henry qui ne semble pas accorder beaucoup d’importance à la situation, d’après le syndicaliste. Il y a également d’autres problèmes tels que la pénurie de produits alimentaires dans les villes de province en raison de la situation à Martissant, soutient Sonson Edumé, qui défend les chauffeurs mais aussi les petits commerçants.
Le syndicaliste déplore l’aggravation de la situation sécuritaire du pays après 30 mois de gouvernance du Premier ministre Ariel Henry. Cependant, il espère que l’initiative prise par la Brigade syndicale pourra contraindre le pouvoir à changer la donne.
Malheureusement, le mot d’ordre de grève lancé n’a pas été respecté. Port-au-Prince fonctionne comme d’habitude.
Les rues sont plutôt calmes. De grandes entreprises telles que les supermarchés et les banques commerciales ont ouvert leurs portes. Bien que timide en début de journée, le transport en commun a fonctionné.
Le secteur éducatif a été particulièrement touché car peu d’écoles ont ouvert leurs portes et peu d’écoliers ont été remarqués dans les rues.
Cette grève doit durer 3 jours, du 29 au 31 janvier 2024. Si la première journée a été une désillusion, on ne peut prédire les deux prochaines journées.