Vitesse Arnhem renoue avec la victoire, Frantzdy Pierrot sauve le Maccabi Haïfa
L’ancien sénateur élu Guy Philippe a promis, après sa libération, de servir son pays dans la mesure du possible. L’ancien artisan du mouvement de 2004, qui a conduit au renversement de l’ancien président Lavalas, Jean Bertrand Aristide, a fait sa première déclaration publique lors de son passage dans la métropole du Sud, où il a été reçu par des dizaines de partisans et de sympathisants.
Environ 72 heures après son interpellation à l’aéroport international Toussaint Louverture par des agents de la Direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) qui l’ont interrogé pendant plusieurs jours sur les faits qui lui sont reprochés , particulièrement sur l’attaque perpétrée contre le commissariat des Cayes, l’ancien sénateur élu de la République, Guy Philippe, a été finalement libéré le samedi 2 décembre dans la matinée.
L’ex-chef rebelle s’est rendu par la suite, le lundi 4 décembre dans la troisième ville du pays, où il a reçu de ses partisans et sympathisants un accueil chaleureux. L’ancien élu de la Grand’Anse en a profité lors d’une courte déclaration publique, pour exprimer de façon claire et précise sa volonté, non seulement de servir le pays, mais aussi de l’aider, sans toutefois définir la nature de cette aide.
« À ce que je sache, je suis disponible et disposé à servir mon pays et à l’aider. Je le ferai comme je peux », a déclaré Guy Philippe.
L’ancien officier de Police, également chef des insurgés ayant conduit à la chute du président élu Jean Bertrand Aristide le 29 février 2004, Guy Philippe a été interpellé en 2017 avant d’être extradé aux États-Unis où il a purgé une peine de plus de 6 ans de prison pour avoir participé dans des activités liées au trafic de produits illicites vers le territoire américain.
Alors qu’il a clairement exprimé sa volonté d’aider le pays, l’ancien chef putschiste qui avait été condamné pour des activités liées au trafic de drogue a perdu ses droits civils et politiques en Haïti, selon le directeur exécutif du Réseau national de défense des droits humains (Rnddh), Pierre Espérance.