La chasse aux Haïtiens en République Dominicaine pousse certains jeunes à se dépigmenter
Les violences armées qui ont éclaté le 1er novembre 2023 dans le quartier de Mariani, situé dans la partie ouest de la commune de Carrefour, ont entraîné le déplacement de plus de 500 ménages.
Après Carrefour-Feuille et Savane Pistache, c’est maintenant au tour des habitants de Mariani de fuir leurs domiciles en raison des violences armées perpétrées par des bandes rivales. Outre les pertes en vies humaines enregistrées, plus de 500 ménages, soit 2 487 personnes, ont dû abandonner leurs zones depuis le 1er novembre 2023, selon les données collectées par l’Organisation internationale pour les migrations (OIM).
Près de 96 % de ces personnes ont trouvé refuge auprès de familles d’accueil à Gressier, principalement dans la première section, Morne à Bateau, ont rapporté les agents de l’OIM. 3 % se sont dirigés vers le département du Sud du pays, tandis que 1 % s’est rendu dans le Sud-Est.
Située à environ 13 kilomètres de la capitale, la commune de Mariani est le théâtre d’affrontements entre des bandes rivales depuis le 1er novembre. Des pertes en vies humaines, des blessés et des personnes portées disparues ont été signalés, comme le cas de Junior Berlus, un policier de la 19e promotion. À ce jour, aucune évaluation partielle n’a été fournie par les autorités compétentes.
Les résidents des zones de Ti Sous, Paloma, Gaston et des zones avoisinantes appellent instamment les autorités à prendre des mesures pour protéger les vies et les biens contre les attaques des gangs.
Malgré les dispositifs annoncés par la Police nationale pour lutter contre les gangs opérant dans la région métropolitaine de Port-au-Prince, l’insécurité règne en maître. Les bandes criminelles imposent, comme bon leur semble, leur loi dans des quartiers autrefois réputés calmes.