Dans un communiqué de presse paru ce vendredi 20 octobre, le parti Force Louverturienne Réformiste annonce la suspension de toute collaboration politique avec les personnes sanctionnées ou indexées dans le rapport de l’ONU. Cette structure politique demande à la justice haïtienne d’œuvrer instamment afin que « force reste à la loi »
C’est la première structure politique à réagir à la suite du rapport publié par le groupe d’experts du comité de sanctions des Nations Unies cette semaine. La Force Louverturienne Réformiste se veut claire. Elle suspend toute collaboration politique avec les personnes sanctionnées ou indexées par le rapport de l’ONU.
« […] au nom de la morale publique la Force Louverturienne Réformiste a-t-elle décidé de suspendre toute collaboration politique dans le cadre du dialogue en cours, avec les partis, entités et personnalités politiques indexés ou sanctionnés par les Nations Unies et des États », peut-on lire dans ce communiqué du parti Force Louverturienne Réformiste.
Ce regroupement politique dirigé par Emmanuel Ménard, un ancien haut fonctionnaire sous l’administration du Président Michel Martelly, demande à la justice haïtienne d’œuvrer instamment afin que « force reste à la loi ».
Toutefois, dans sa position de principe, la structure politique dit reconnaître que « tout accusé est présumé innocent ou coupable, jusqu’au prononcé du jugement d’un tribunal compétent».
Le rapport publié par le groupe d’experts du comité de sanctions a donné des sueurs froides à certaines personnalités comme Michel Joseph Martelly, Youri Latortue, Victor Prophane, Romel Bell, Raynold Deep et co accusées de supporter les gangs armés en Haïti.