Les transferts privés en hausse de 13,04% pour le premier semestre de l’exercice fiscal 2023-204

Après la Jamaïque, les négociations entre les acteurs politiques haïtiens sous les auspices de la CARICOM dans la perspective d’un accord capable de permettre un dégel de la crise se dirigent vers un autre échec. Hier jeudi, la délégation des éminentes personnalités de la CARICOM devrait rencontrer les signataires de la déclaration de Kingston au même moment que les tenants de l’accord du 21 décembre. Rencontre qui n’a pas eu lieu en raison de l’absence de Ariel Henry. Finalement, la délégation n’a pu rencontrer que les alliés de Ariel Henry.
Alors que la région métropolitaine de Port-au-Prince croule sous les balles des bandits armés, les acteurs politiques n’arrivent toujours pas à s’entendre et entamer de véritables négociations. Le temps passe et la population trépasse.
Dans une correspondance adressée à la délégation de la CARICOM, les signataires de la déclaration de Kingston ont exigé la présence du Premier ministre Ariel Henry aux échanges. Selon ces derniers, les tenants de l’accord du 21 décembre à eux seuls ne peuvent décider pour le chef du gouvernement.
Lors de la rencontre entre la délégation et les signataires de l’accord du 21 décembre, rien de sérieux n’a été discuté sinon que les alliés de Ariel Henry ont réitéré leur piste de consensus en l’occurrence l’élargissement du Haut Conseil de la Transition et la formation d’un gouvernement d’unité nationale.
Cette proposition est loin de celle voulue par les signataires de la déclaration de Kingston qui ne jurent que par l’établissement d’un exécutif bicéphale avec un collège présidentiel et un gouvernement d’union nationale. La forme que doit prendre l’exécutif à l’issue des discussions reste le véritable nœud gordien entre les signataires de la déclaration de Kingston et ceux de l’accord du 21 décembre.
Pour le moment, la délégation de l’organisation régionale n’a encore établi aucun contact avec les signataires de l’accord de Kingston sur une nouvelle date pour une rencontre entre les protagonistes avec la présence du Premier ministre Ariel Henry.
Il convient de rappeler que la délégation de la CARICOM doit quitter le pays le 10 septembre prochain. Par rapport à cette situation, l’espoir de parvenir à un accord entre les forces vives de la nation s’assombrit de jour en jour.