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La Fondation Je Klere (FJKL), dénonce les exactions des gangs armés qui opèrent en toute impunité dans plusieurs localités du Bas-Artibonite. L’organisme de droits humains fait état de plus de 29 personnes tuées par les gangs armés « Kokorat san ras » et « Baz Gran grif », à travers un rapport paru le 2 août 2023.
La FJKL tire la sonnette d’alarme sur la situation qui prévaut dans la région du Bas-Artibonite. En effet, des bandits armés font leur loi sans être inquiétés par les forces de sécurité. Pendant que les bandits violent, tuent et kidnappent, dans l’indifférence totale des autorités étatiques, emmurées dans leur inaction.
La population de plusieurs communes notamment de Petite-rivière de l’Artibonite, de l’Estère, de Liancourt, des Verrettes entre autres, sont touchées par la loi des bandits armés. Ces populations laissées pour compte, livrées à elles-mêmes sont abandonnées à la merci des gangs dont l’exacerbation de leurs agissements tape à l’œil.
La FJKL dénonce cette situation et indexe le silence du gouvernement qui ne fait absolument rien pour contrer cette vague de terreur qui s’abat sur la région.
La structure estime que le mois de juillet a été un véritable cauchemar pour les habitants de cette partie du département de l’Artibonite qui ont été soumis aux atrocités incessantes des gangs « Gran Grif » et « Kokorat san Ras ».
« Les cris de détresse, les appels d’urgence au secours de la population n’ont pas atteint les membres du gouvernement d’Ariel Henry, ni les agents des forces de l’ordre. La population est abandonnée à son sort et aux abois », regrette la FJKL.
Cet organisme de droits humains fait état d’au moins 29 morts en moins d’un mois, une dizaine de personnes kidnappées, plusieurs femmes violées et plusieurs dizaines de maisons pillées et/ou incendiées.
« La terreur semée par les bandits a paralysé la vie dans la région du Bas-Artibonite », déplore la FJKL qui souligne que plusieurs entreprises ont dû fermer leurs portes.
La Fondation Je Klere rappelle que la protection de l’ordre public est une responsabilité de l’État tout en invitant celui-ci à prendre les dispositions nécessaires pour protéger les vies et les biens.