La Journée internationale des droits des femmes éclipsée par la crise sécuritaire en Haïti
Le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, a déclaré ce samedi 29 juillet, que des progrès étaient réalisés dans les démarches relatives au déploiement d’une force internationale de maintien de la paix en Haïti. Le secrétaire d’État américain a renouvelé l’engagement des États-Unis à trouver une solution à la crise sécuritaire à laquelle est confronté le pays.
Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a donné des nouvelles rassurantes quant au déploiement d’une force étrangère en Haïti. Ce samedi, le diplomate a révélé que des progrès étaient en cours vers la création d’une force multinationale de maintien de la paix pour Haïti.
Le secrétaire d’État américain s’est félicité du processus de création de cette force multinationale dans un pays confronté à l’insécurité. Qui pis est, Haïti connaît depuis plusieurs semaines une recrudescence des cas d’enlèvements et de tuerie. Les bandits armés ne cessent d’établir leur loi en toute impunité, donc le phénomène de l’insécurité continue son petit bonhomme de chemin.
« Nous sommes déterminés à mettre en place tout ce qui est nécessaire à la création d’une force multinationale, et notamment à trouver un pays chef de file pour ce faire », a confié M. Blinken.
Si plusieurs pays avaient approuvé l’idée d’une force de maintien de la paix, aucun n’avait proposé de la diriger, ce qui retarde selon plus d’un le déploiement de la force multinationale.
Le Conseil de sécurité des Nations unies avait, de son côté, demandé à António Guterres de présenter à la mi-août, toutes les options possibles y compris la mise sur pied d’une mission dirigée par l’ONU pour juguler la crise sécuritaire que connaît le pays.
« Les gangs contrôlent environ 80% de la capitale haïtienne et les crimes violents tels que les enlèvements contre rançon, les vols à main armée et les détournements de voiture sont courants », a déploré le chef de la diplomatie américaine.
« Les forces de sécurité haïtiennes étant débordées, le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres et le Premier ministre haïtien Ariel Henry ont appelé à une intervention internationale pour aider à soutenir la police », a rappelé le secrétaire d’État qui promet que les États-Unis feront œuvre qui vaille pour aboutir au déploiement d’une force internationale.
Dans la foulée, face au regain de l’insécurité persistante, les États-Unis ont ordonné, cette semaine, au personnel non essentiel et aux familles des fonctionnaires de quitter Haïti le plus vite possible. Les Haïtiens de son côté, délaissés à la merci des bandits armés, ne savent toujours pas à quel saint se vouer.