Lancement par le MSPP d’une semaine de vaccination dans plusieurs départements du pays
Le Secrétaire d’État adjoint aux Affaires de l’hémisphère occidental, Brian Nichols a salué les avancées jugées significatives constatées dans le dossier d’Haïti. Il a déclaré que l’une des principales avancées dans l’amélioration de la situation sécuritaire en Haïti a été le renouvellement du mandat du Bureau intégré des Nations Unies pour Haïti (BINUH) ainsi que la date butoire qui a été accordée au Secrétaire général des Nations Unies Antonio Guterres, pour présenter une proposition claire sur les actions possibles qui peuvent être implémentées en Haïti pour le retour de la paix et de la sécurité.
La communauté internationale semble passer à une vitesse supérieure. Dans l’objectif de pacifier Haïti, les pays amis d’Haïti semblent vouloir faire feu de tout bois afin de parvenir au déploiement d’une force multinationale.
Dans une rencontre, ce jeudi, avec des sénateurs qui composent le Sous-comité de l’hémisphère occidental, Brian Nichols a rappelé que le délai imparti aux Nations Unies pour présenter les recommandations expire le 15 août. À partir de cette date fatidique, des actions concrètes devraient être posées en vue d’accompagner Haïti confrontée à une crise sécuritaire sans précédent, a déclaré le haut responsable américain dans cette rencontre convoquée par le sénateur Bob Menendez.
À l’approche de la date limite, les États-Unis « discutent avec des contributeurs potentiels d’une force multinationale qui, selon nous, est la solution de mise en œuvre la plus rapide pour soutenir la police nationale haïtienne dans des missions anti-gang spécifiques qui affectent le peuple haïtien », a déclaré M. Nichols.
Par ailleurs, le Secrétaire d’État adjoint aux Affaires de l’hémisphère occidental, reste tout de même dubitatif face aux problèmes de gouvernance, l’un des principaux obstacles face à une force multinationale.
Dans cet ordre d’idée, les discussions se poursuivent pour trouver la bonne formule pour doter l’éventuelle force multinationale d’un leadership, précise le diplomate américain.
« Nous pensons qu’il est urgent d’avoir des forces sur le terrain qui peuvent soutenir la police nationale d’Haïti alors qu’elle effectue des missions ciblant spécifiquement les gangs qui affectent le peuple haïtien », a préconisé le sous-secrétaire d’État.
D’un autre côté, le responsable a parlé de la nécessité de poursuivre les efforts en vue de recruter et former de nouveaux agents, ainsi que le renforcement des unités spécialisées de la PNH dans la lutte contre les gangs et la criminalité transnationale.
Brian Nichols a renouvelé l’engagement des États-Unis à accompagner Haïti afin de surmonter les défis et promouvoir le respect des droits de l’homme et de la démocratie dans le pays.