UEFA Women’s Champions League : Corventina et l’OL dominent l’AS Roma
L’organisation des Nations Unies n’a toujours pas décidé sur le déploiement d’une force militaire en Haïti. Cependant, le conseil de Sécurité a demandé, ce vendredi, au secrétaire général, António Guterres, d’élaborer un document dans lequel seront présentées les diverses options possibles.
C’est à l’unanimité que cette résolution a été votée au conseil de Sécurité de l’ONU qui attend le document dans un délai de 30 jours. Pourtant après sa visite en Haïti le 1er juillet dernier, M. Guterres avait recommandé la présence d’une force armée étrangère au côté de la Police Nationale d’Haïti pour démanteler les gangs armés qui terrorisent la population.
En effet, la suprématie des gangs armés s’affirmant de plus en plus, les membres du gouvernement, notamment le Premier ministre ne cessent de réclamer l’aide de la communauté internationale pour combattre l’insécurité dans le pays. Pour l’heure, cette communauté internationale se manifeste par des sanctions imposées à des politiciens et des membres influents du secteur des affaires, la distribution de quelques matériels à la PNH etc… Alors que l’insécurité continue de s’étendre jusqu’à gagner des villes de provinces qui étaient réputées paisibles comme St-Marc et l’Estère dans l’Artibonite et le nombre des victimes continue d’augmenter.
Par ailleurs, le conseil de Sécurité, dans la séance de vendredi, a prolongé le mandat du BINUH pour un an jusqu’au 15 juillet 2024 et a autorisé l’augmentation du nombre de policiers qui doivent contribuer à la formation des agents de la PNH de 42 à 70.
De son côté, le Bureau Intégré des Nations Unies en Haïti réitère son engagement dans le renforcement de la capacité des membres de l’institution policière.
« Le BINUH intensifiera aussi son appui stratégique et consultatif aux moyens de formation et d’enquête de la Police Nationale d’Haïti », lit-on dans un tweet de la mission onusienne.
D’un autre côté, cette résolution adoptée ce vendredi recommande aux pays d’œuvrer en vue de contrer le trafic d’armes illégales vers Haïti.
Sur le terrain, la situation continue de se détériorer. Le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH) dit avoir recensé du 1er au 12 juillet, 40 cas d’enlèvements connus et 75 homicides dans le pays.
Tôt ce vendredi 14 juillet, des bandits armés, dans une attaque à Liancourt (département de l’Artibonite), ont fait près de 5 morts et plusieurs blessés. Dans l’après-midi, des individus armés circulant à bord de motocyclettes ont ouvert le feu sur le poste de Police de Côte-Plage 16, aucun bilan n’a été établi pour le moment.