Konpòtman w dwe genyen si yon fil wot tansyon tonbe tou prè w
Les signataires des accords du 11 septembre 2021 et du 21 décembre 2022 disent ne plus avoir confiance aux membres du cabinet ministériel dirigé par Ariel Henry. Ces dirigeants politiques réclament le renvoi de cette équipe et la formation d’un nouveau gouvernement.
Les appels en faveur de la formation d’un nouveau gouvernement se multiplient. Lors d’une conférence de presse tenue ce mercredi 12 juillet, la Fédération des signataires des accords du 11 septembre 2021 et du 21 décembre a exigé le départ de tous les ministres, ainsi que de certains directeurs généraux, délégués, vice-délégués et agents exécutifs intérimaires.
La formation d’un nouveau gouvernement devrait résulter d’un dialogue inclusif, a précisé le groupe de concertation politique pour un compromis historique. Cette position est partagée par plusieurs autres membres signataires de l’accord du 21 décembre 2022, qui ont clairement exprimé leur mécontentement.
La Fédération a également demandé au Premier ministre Ariel Henry de mettre en œuvre strictement l’accord du 21 décembre 2022 et de publier rapidement dans le journal officiel du pays, Le Moniteur, les noms des neuf membres constituant le nouveau Conseil Électoral Provisoire (CEP), qui auront pour mission d’organiser les élections générales.
À la suite du Sommet de la Jamaïque, de nombreux acteurs politiques et observateurs pensaient que le Premier ministre Ariel Henry procéderait à des changements au sein de son cabinet ministériel, comme le réclamaient certains acteurs politiques. Malgré les critiques, le chef du gouvernement, qui semble avoir une totale confiance en son cabinet ministériel, n’a effectué aucun changement en dépit de ses demandes répétées.