Journée mondiale du Sida : la Primature appelle à un accès équitable à la santé
Le ministre des Travaux Publics, Transports et Communication, l’ingénieur Rosemond Pradel, a présenté, mercredi 10 mai, un plan de redressement pour l’Électricité d’Haïti (EDH), évalué à 1,2 milliard de dollars visant à résoudre les différents problèmes de l’institution.
En proie à une crise depuis plusieurs années déjà, ce montant doit permettre à l’EDH de répondre de façon adéquate à ses obligations, a fait savoir le ministre Rosemond Pradel.
Étant donné que l’État ne dispose pas de moyens lui permettant de financer seul ce méga projet, le titulaire du MTPTC, a tendu la main au secteur privé des affaires du pays pour un partenariat « fructueux ».
« Lorsqu’une institution est en faillite il ne reste que deux choses à faire : soit on la ferme ou bien on y investit de l’argent avec une nouvelle gestion. Étant donné que l’EDH ne peut pas fermer ses portes, est-ce pourquoi j’appelle à un partenariat solide et bénéfique pour pouvoir retirer EDH dans ce gouffre », a déclaré l’ingénieur Pradel, soulignant que les derniers investissements dans ce secteur remontent à des années tandis que les besoins continuent de croître.
Ce plan prendra en compte les différents besoins de l’institution notamment en termes d’investissements dans les infrastructures d’équipements et dans la mise en place d’une nouvelle forme de production d’énergie ainsi qu’une nouvelle forme de gestion, a informé le responsable.
Il a ajouté que le redressement de l’EDH est un processus en deux étapes distinctes. La première étape consiste à effectuer des réparations aux centrales électriques en apportant des changements essentiels notamment au système de facturation. La deuxième étape implique une diversification de la production en utilisant diverses sources d’énergie telles que l’eau, le vent, le soleil, etc.
L’institution fait actuellement face à plusieurs défis tels que des grèves récurrentes des employés qui réclament une amélioration des conditions de travail et un ajustement salarial, des réseaux désuets ainsi que la perte de gros clients en raison de l’insécurité grandissante.
Il est à noter que depuis plus d’un mois, l’EDH n’alimente plus en électricité certains quartiers de la capitale et certaines villes de province.